Le pervers : le retour..

Invité

Inspiration. Expiration. C'étaient les deux mots que le professeur de sport répétait sans cesse depuis plus d'une heure. Les élèves de deuxième année faisait de l'endurance.. Malheureusement.. La plupart des étudiants étaient morts de fatigue, je faisais moi-même partie de ce groupe-là; tandis que d'autres élèves ne semblaient pas ressentir la fatigue. Les deux groupes étaient très distincts.
Quatre heure résonna dans les murs de la prestigieuse Atoka School. Le professeur siffla. Le supplice arrivait enfin à son terme ! Tous les élèves s'arrêtèrent au même moment. Pendant plus d'une heure j'avais espéré tomber et me casser la cheville pour pouvoir arrêter de courir mais comme toujours : rien ne s'était passé. C'est toujours lorsque l'on veut se blesser qu
e rien ne se passe. C'est terriblement dommage..

J'avais laissé Yuno et Hinata à la bibliothèque; elles devaient préparer un exposé pour le lendemain. Alala.. Elles n'étaient vraiment pas sérieuses et pourtant elles excellaient dans tous les domaines scolaires sans fournir le moindre effort constant alors que moi je passais mes soirées à réviser. Nous étions totalement différentes mais cela ne nous empêchait pas de bien nous entendre. Il n'y avait aucune rivalité entre nous. Heureusement !

Je traversai les couloirs qui étaient bondés de deuxième année épuisés jusqu'à l'os. J'arrivais finalement devant la porte de ma chambre : elle était faite de chêne et était soigneusement gravé. Je toquai pour vérifier si Chimy était présente. Pas de réponse. Elle était peut-être encore en cours. J'enfonçai prudemment ma cléep, tournai l'engrenage brusquement et ouvris la porte : la chambre était vide; vide et parfaitement rangée.
Je m'approchai rapidement de mon lit et m'y laissai tomber soudainement, cela faisait du bien de pouvoir se détendre un petit peu après un tel calvaire ! J'avais presque envie de me rouler dans mes couvertures et de m'endormir, je l'aurai sûrement fait si j'e n'avais pas eu besoin d'une bonne douche pour relaxer mes muscles engourdis par l'effort. Je me levai donc, pris ma trousse de toilette, des vêtements et une serviette de bain et partis en direction des douches communes, encore vêtues de mon short de sport et d'un débardeur rose où était inscrit les initiales PYT, soit Pretty Young Thing.

Une fois arrivée, je réalisai que toutes les douches étaient prises. J'allais devoir prendre mon mal en patiente ! De plus d'autres étudiants attendaient eux aussi, je reconnus sans mal Kazue le pervers invétéré de ma classe qui se trouvait être mon voisin de table. Par contre je ne reconnu pas l'autre garçon qui était là lui aussi. Il était frêle comparé à Kazue. Il était sans aucun doute plus jeune que nous.
Kazue me sourit quand il prit conscience de ma présence, il se leva sans attendre un sourire de ma part et s'assit à mes côtés. Cela faisait bien trois mois que cet abruti tentait de me draguer. Il devenait lourd à la fin ! Surtout depuis qu'il s'était prit une gifle après m'avoir touché la poitrine. Mais bon, c'était le fils d'un ami de mon père alors j'essayais d'être la plus sympathique possible.

Un silence pesant commença à s'installer. Kazue et moi commencèrent à parler de tout et de rien. Pour une fois, il ne disait rien de déplacé ! Chose rare pour ce pervers invétéré ! Cela ne dura pas longtemps car il commença à se rapprocher et à faire quelques sous-entendus aussi fins les uns que les autres.. Je faisais mine de m'en ficher et dis sur un ton léger :

" Kazue tu es vraiment irrécupérable ! "

Je riais pour donner un peu de naturel à ma prestation. Les cours de théâtres étaient très utiles avec lui ! Si l'on ne savait pas à quel point nous avions du mal à nous entendre on
aurait pu croire que nous étions de bons amis qui blaguaient.

" _ Éh ! Le premier année reste pas dans ton coin ! Viens nous voir ! Regarde la belle créature à mes côtés ! "

Il avait dit cela avec, il me semble, un peu de fierté et d'humour. Je me retenais de soupirer d'ennuis quand Kazue enroula son bras gauche autour de ma taille, je me retenais avec brillio de lui coller ma main sur sa gueule..

" _ Kazue arrête. "

J'avais dis cela sur le ton de l'humour, mes joues avaient pries une légère teinte rosée tandis que j'essayais de me défaire de son étreinte. Je prenais vraiment sur moi ! Mes yeux reflétaient vraiment ce que je ressentais : l'embarras et l'ennuis. J'en avais marre !