Il est huit heure quinze tandis que mon réveil commence à sonner. Bip. Bip. Bip. Je pose machinalement ma main dessus tout en cherchant à l'éteindre. J'ouvre lentement les yeux, encore alourdis par la torpeur du sommeil. Je réprime un baillement avant remonter la couverture au niveau de mes pommettes. Quelques rayons de soleil filtrent tant bien que mal à travers les volets -pourtant bien fermés- de ma chambre. Je n'ai pas envie de me lever, je me sens tellement bien, emmailottée dans mes couvertures. Si je le pouvais, alors je resterai toute la journée au fond de mon lit mais c'est impossible parce que hier, j'ai décidé d'aller faire quelques achats pour le club de théatre. Je regrette presque d'avoir plannifié une virée shopping. Je prends donc mon courage à deux mains et me lève. Je me dirige comme chaque matin vers ma commode -qui est plus que pleine à rabord- en quête de vêtements, il me faut à peine trente seconde pour trouver ce que je cherche : un short en jean brut et un t-shirt noir avec une fraise tagada imprimée et le mot TAGADA écrit dessus. Pour aller avec, j'enfile une paire de sandalles noir et décore mon coups et mes poignets de bijoux en or tous assez discrets. Après quelques coupq de brosse et un peu de maquillage, je suis plus que présentable. Je prends mon télépone, mon porte-monnaie et mon sac avant de sortir. Je ne ferme pas la porte à clée, parce Chimy est encore endormie.
J'hésite, je ne sais pas par où commencer. Il y a tellement de boutiques où je pourrais aller pour acheter des costumes pour le théâtre. Après avoir fait le tour de plusieurs boutiques, j'ai déjà beaucoup de sacs qui pendent à mes bras, tous remplis de diverses objets -plus ou moins utiles- pour jouer une jouer une pièce. Au bout de deux heures de shopping intensif, je décide de rentrer à Atoka pour déposer tout cela au club de théâtre.
Une fois arrivé à Atoka, je me dirige naturellement vers la salle du club. Je soupire de soulagement quand je pose enfin tous les sacs parterre. Ils sont tellement lourds quand on doit les porter longtemps! Je m'asseois alors sur un fauteuil tout ce qu'il y a de moelleux. Je range tous les accessoires le plus soigneusement possible, je chantonne une chanson que j'ai entendu à la radio la semaine dernière. Il me faudra plus d'une heure et demi pour tout ranger.
Il est désormais midi et demi et je sens mon ventre crier famine. Je jette donc tous les sacs avant de partir en direction du self pour aller manger. Je regrette un peu de ne pas avoir déjeuner ce matin et ce n'est pas le petit croissant que j'ai manger - en faisant les boutiques- qui dira le contraire.
" - Je meurs de faim ! J'espère qu'il y aura des muffins au chocolats. "