u r fucking mouth is irresistible ─ AKIYO

Une carrure élancée, une taille assez grande pour généralement réussir à dépasser les autres d'une bonne demi-tête, voilà ce qu'il en ressort lorsque l'on voit le jeune homme de loin. Atteignant bientôt le mètre quatre-vingt-quatre voilà que ce pauvre jeune homme part à l'aventure. Agitant frénétiquement de longs bras qui, en se contractant, laissent apparaitre des muscles saillants qui démontrent bien son aptitude à pouvoir ouvrir n'importe quel pot de cornichons qui ose résister à votre force.
Ainsi que de longues jambes qui, là encore, ne sont pas semblables à de simples bâtons, mais qui peuvent courir assez vite pour aller chercher le papier toilette en un temps record lorsque vous n'en avez plus. Le torse bombé, ce gentleman ne se prive pas pour vous faire remarquer que le chocolat de ses abdominaux n'a pas encore fondu - et n'est pas près de fondre maintenant - en île flottante sur laquelle une simple pression de la main suffit à vous faire croire que vous êtes sur l'eau.
Si maintenant l'on ose regarder ce jeune homme lors d'un face à face à je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette, on peut observer des lèvres charnues qui ne cessent de s'étirer pour créer de magnifiques petites fossettes qui ne demandent qu'à être saisit.
Ensuite plus haut on peut croiser cette chose qu'est le nez. Petit, simple, sans déformations particulières, plat, perpendiculaire à son visage.
En continuant plus haut encore on pourrait tomber devant deux globes oculaires, appeler ça des yeux pourrait n'être qu'une offense car il n'est rien de tel. Cela s'apparente plus à deux amandes auxquelles on aurait mis en un centre approximatif deux billes couleur de l'ambre.
Enfin lorsque l'on dé-zoom de son visage on peut voir qu'il n'est pas chauve, ce qui peut être une qualité. Enfin on peut être chauve et être très attirant tout de même ceci n'est pas exclu. Toujours est-il que le jeune homme ne manque pas de cheveux, si vous préférez on peut comparer ça à une calvitie à l'envers. Enfin au moins il ne se vante pas de sa proéminence capillaire et encore heureux. Maintenant vouloir décrire ses cheveux filasses est une autre histoire, car voyez vous cet homme a décidé d'avoir une coupe bien à lui si l'on peut dire. C'est-à-dire indéfinissable. Ce sont juste des mèches châtain foncé, tirant parfois vers le roux, posées sur son crâne sans forme particulière, elles sont là s'entremêlant les unes entre les autres. Trouver un mot pour caractériser cette touffe, pouvoir lui donner une forme n'est pas chose aisé.
Et enfin derrière cette touffe se cache alors des oreilles, normales, constituées comme un être humain, mais sur celle de gauche des piercings ont élu domicile par-ci par là.

AU niveau vestimentaire, Akiyo est un homme qu'on peut qualifier de banale. Les vêtements haut en couleur ne sont pas ce qu'il met tout les jours, restant pour la plupart du temps dans le sobres, bien qu'il peut de temps en temps rajouter une petite once de gaieté. Chemises légèrement ouvertes et aux manches remontées aux coudes et pantalon sombres voire noir, voilà donc les vêtements de prédilection de cet agent d'entretien.
Pourtant les habitudes et traditions ne se perdent pas alors lorsque Akiyo est chez lui, un bon kimono est souvent de la partie pour être plus à l'aise et décontracté.

Akiyo est un homme qu'on ne pourrait qualifier d'odieux envers quiconque lui adresse la parole. C'est tout au contraire une personne enclin à parler de tout et surtout de rien. Il n'est surement pas ce genre de personne qui fera tout pour éviter de converser avec quelqu'un et ne trouvera qu'en de rare occasion une discussion dite inintéressante. Pour lui si cette personne lui parle de telle ou telle chose, c'est qu'elle est intéressante pour elle, c'est donc sur ce principe que l'agent d'entretien laisse les mots fleurirent aux coins de ses lèvres. Il sait être une oreille attentive, bien que ce ne soit pas un grand expert pour donner des conseils.
Le jeune homme n'a pas non plus honte de parler de lui ou de son passé. Il pourrait par quelques moments rentrer dans la case de ceux qui ont eu une vie difficile, mais pour Akiyo c'était son destin d'être ainsi. On lui a ouvert un chemin qu'il a suivit de plein gré, même si cela devait être tortueux. Mais le passé est le passé, on ne peut le changer, alors en parler ne le gène pas vraiment. Bien qu'il n'en parle pas souvent, ne voulant pas déranger les gens avec ses histoires qu'il qualifie lui-même de grotesque. Il ne rechignera pas la tâche si l'on persiste un tout petit peu.

Akiyo a souvent le sourire collé aux lèvres, non pas qu'il se force à paraitre ainsi, mais disons qu'il est né comme ça. C'est tout naturel de sourire, cela réchauffe les cœurs et amoindrit les douleurs. Mais ne vous y tromper pas, ce n'est pas parce qu'il est d'un naturel joyeux, qu'il ne sait pas paraitre triste ou en colère. Bien sûr il est vrai qu'il ne l'est pas souvent, mais il peut l'être ... quand il veut.
Être souriant est bien là l'un de ses principales défauts. Ce sourire niais posé sur ses lèvres le rend naïf et parfois ignorant. Il croit souvent ce qu'on lui dit et découvre bien plus tard que cela était faux, mais contre toute attente l'agent d'entretien ne sait pas être rancunier. Il l'a déjà était et l'est encore, mais simplement car ce qu'on lui avait fait était là une des pire crases qu'on pouvait faire. Mais dans cette académie, à moins de tuer quelqu'un qui lui est proche, rare seront ceux qu'il qualifiera de mauvaises personnes.

Akiyo est quelqu'un qui aime charmer. Évidemment, il ne dit pas charmer pour passer ensuite la nuit avec une jolie demoiselle. Il sait comment à terminé son père, et même s'il ne ressent pas de dégout face à ses actes car grâce à cela il est né, de plus les temps évolue et les générations futures ont souvent une autre vision de la vie que les générations précédente, ainsi Akiyo n'est pas ce genre d'homme qui suit la première venue. Mais il ne dira pas le contraire si on lui dit qu'il aime plaire, bien évidemment il n'ira pas jusqu'à jouer avec les sentiments de ces damoiselles, mais il aura souvent beaucoup d'attentions envers elles. C'est un bourreau des cœurs invétéré, et cela ne sera surement pas près de changer maintenant. De plus il a été éduqué avec des principes et sous-estimer les capacités d'une femme n'est pas une chose auquel le jeune homme pense souvent.

« Mieux vaut être seul que mal accompagné. »
Cette phrase ne fut pas celle qui résultat de la naissance de Akiyo. Et d'un coté heureusement sinon le jeune homme ne serait pas parmi nous aujourd'hui.

Le père d'Akiyo était un homme très traditionaliste, bien que vivant tout de même dans son temps et suivant la technologie à son minimum, celui-ci faisait perdurer les traditions d'antan qui menait le pays du soleil levant. Et comme tout homme qui se doit, les bars et autres endroits où de jolies Geisha venaient lui servir le saké était là son passe-temps favori. Mais la chaleur de cette eau qui monte à la tête nous fait souvent faire des actes que nous n'aurions pas fait en temps normal. Et à se titre le père d'Akiyo en fit les frais.
Une petite geisha qui ne repousse pas ses avances et lui qui ne voit plus très clair dans sa tête, il n'en fallut pas plus que ça pour que le soir venue, l'euphorie soit à son comble. Et malheureusement le père d'Akiyo regretta alors les principes qu'on lui avait inculqué. Il avait toujours vécu dans l'esprit que lorsque l'on dort avec une femme, on se doit de l'épouser. Lui qui avait résisté jusque là à ne pas franchir le pas pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation se retrouva vite pris au dépourvu. Il ne faut donc pas être un génie pour comprendre que quelque temps après, ces deux personnes furent unis pour le meilleur et pour le pire. Heureusement, la destin a bien fait les choses. Car ses deux là semblait finalement ne pas se détester, alors ce mariage ne fut pas si malheureux que ça. Bien que l'amour avec un grand A ne fusait pas entre eux, ils consentaient l'un et l'autre à cohabiter ensemble et ainsi fonder une famille. Sans doute était-ce la preuve que malgré cela, ils éprouvaient peut-être des sentiments. Mais, ne nous égarons donc point.

Cinq ans de mariage et Akiyo vint enfin au monde. Il fut élevé comme une enfant on ne peut plus normal, aimé de ses parents. Né dans une famille qu'on peut qualifier de plutôt aisée et assez traditionaliste, tous ce qu'il demandait fut exaucés, mais tout cela n'était jamais acquis en un claquement de doigt. Il fallait le mériter pour obtenir ce qu'on voulait, bien qu'Akiyo n'est jamais vraiment fournis énormément d'efforts et eu sans problème ce qu'il souhaitait.
Le jeune homme n'a jamais eu à se plaindre, ou tout du moins il le cachait alors très bien. Et bien qu'il ne s'en ventait pas, il ne le cachait pas pour autant. Et bien oui, on pouvait dire que sa famille était riche, mais il n'y avait pas de honte à cela. De plus bien que l'argent n'était pas en manque, elle ne dépensait pas plus qu'une famille disons normal. Et bien que plusieurs personnes le traitèrent de bourgeoise, il n'en teint que rarement compte.

Lors de son quinzième anniversaire les parents d'Akiyo moururent dans des circonstances dites affreuses. Un incendie emporta la vie de ses parents. Il brûla la maison et il ne resta que les corps calcinés, sans vie, de ces pauvres personnes. La maison brûla un jour où le jeune garçon était en cours, ce n'est que lorsqu'il revint que les flammes dévorant le ciel lui apparurent. La police, les pompiers, tous étaient déjà là à ce battre contre le feu. Et personne ne l'avait prévenue plus tôt. Plus tard, le jeune homme appris que l'incendie avait été du à une fuite de gaz.
Akiyo fut alors placé chez son oncle, mais pourtant le jeune garçon ne se laissa pas envahir par le chagrin. Évidemment il pleura et délivra sa haine contre le monde entier, mais cela ne dura que quelques jours. Il se résonna de lui-même. Ils étaient morts, il ne pourrait les ramener, ce qui était fait était fait, maintenant il faut avancer.

Aujourd'hui lorsque l'étudiant évoque son histoire, il n'est pas insensible, mais pour autant il ne prêtant pas avoir vécu des évènements que certains ne peuvent vivre, il ne prêtant pas avoir ressentit des sentiments que certains ne pourront connaitre. Bien qu'on le regarde parfois étrangement lorsqu'il évoque la rencontre pour le moins pas banale de ses parents, lui prend ça sur le ton de la rigolade. Il se dit que pour les femmes, Akiyo a bien hérité de son père. Et quand il évoque la mort de ses parents et bien il ne sait pas vraiment quel sentiment il doit adopter, alors il dit son histoire comme s'il parlait du beau temps et de la pluie, puis il enchaîne directement sur autre chose pour ne pas baisser le morale de tous.

En ces jours baignés de soleil, Akiyo se retrouve être à Tokyo. N'ayant jamais vraiment eu d'attache aussi forte avec son oncle qu'avec ses parents, celui-ci ne s'opposa donc pas plus que ça à son départ. Et l'héritage de ses parents lui permit de faire ce voyage sans encombre.
Voulant être officier dans la marine marchande, il lui fallait donc de quoi payer ses études, alors il trouva ce petit job d'agent d'entretien qui pouvait l'aider à financer tout ça. Étant donné que pour un telle métier, les meilleurs écoles se trouvaient être dans la capital, s'y installer le plus tôt possible était la meilleur solution. Même si ce job est souvent qualifié comme un job de basse catégories, Akiyo n'en a que faire, il se fiche pas mal qu'on le voit ou non.